Le secteur s’organise et investit pour toujours améliorer ses performances environnementales

Broyeurs de métaux : où-en-est-on aujourd'hui ?

Bruxelles, 28 avril 2021 – En juin 2017, le Ministre wallon de l'Environnement de l'époque avait chargé son administration d’élaborer de nouvelles normes d'émission uniformes pour tout le secteur du broyage des métaux (émission de métaux, de poussière, de fibres d'amiante et d’autres polluants organiques). Les nouvelles normes élaborées sont particulièrement strictes, ne reposent pas toujours sur une base scientifique claire et ne sont pas toujours réalisables avec les meilleures technologies disponibles actuellement. Face à la difficulté que représente la mise en conformité à ces normes, le secteur s’organise et investit. 

Un défi industriel et technologique

Les nouvelles normes d’émissions qui touchent les installations de broyage de métaux en Wallonie sont particulièrement sévères. En conséquence, elles sont aujourd’hui très difficiles à atteindre et les meilleures technologies disponibles actuellement ne le permettent pas toujours. Face à ce défi industriel majeur, la filière s’organise et investit considérablement pour toujours plus réduire son empreinte environnementale. 

Ainsi, la plupart des sites de broyage de métaux en Wallonie ont mis en oeuvre des investissements majeurs dans de nouvelles technologies d’abattements de pointe, notamment des solutions de filtres à base de charbons actifs. Ces dernières réduisent considérablement l’émission de certains polluants, mais demandent à être optimisées.

Concernant les normes sectorielles, le dialogue se poursuit de manière intense avec la Wallonie en vue d’aboutir à une réglementation à la fois ambitieuse et réaliste. « Nous discutons depuis plusieurs mois avec la Région wallonne de nouvelles conditions sectorielles pour ses sept usines de recyclage. La Région était ouverte à des normes atteignables pour avoir des usines wallonnes au top au niveau environnemental, dans un contexte européen où 250 autres concurrents sont actifs. Nous espérons que l’approche pragmatique prévaudra » annonce Stany Vaes, Directeur général de Denuo.
Par ailleurs, le secteur a répondu positivement à la conduite d’une étude sur la caractérisation des matières entrantes (comment mieux les distinguer) et s’est engagé à multiplier les échanges avec les comités d’accompagnement.
 

Une filière à l’impact écologique positif majeur

La Belgique recycle aujourd’hui 3,2 millions de tonnes de métaux. Cela représente une économie d’émissions de CO2 de 4,8 millions de tonnes chaque année, soit l’équivalent de la pollution émise par 4 millions de voitures : 70% du parc automobile belge.

Plus spécifiquement, en Wallonie, les sept installations de broyage des métaux traitent environ 1.000.000 tonnes de déchets qui proviennent de différents approvisionnements : des véhicules hors d’usage, des déchets métalliques, des déchets électriques et électroniques et des ferrailles en tout genre, provenant des recyparcs, de collectes diverses ou du démontage de site industriel. La filière du recyclage reste donc dépendante de la composition des produits de consommation (huiles, peintures antirouille, plastiques souples, etc.) aujourd’hui mis au rebut.

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