Informations additionnelles et proposition d'initiatives du secteur

COVID-19 : Gestion des 'déchets corona'

Après avoir pris contact avec les 2 installations de traitement de déchets B2 (déchets de soins à risque), à savoir Ipalle et Indaver, go4circle peut vous confirmer ce qui suit:

  1. Indaver vient de réaliser l'entretien de son installation et dispose pour le moment d'assez de capacité de traitement. 
  2. En cas de surcharge de l'installation, Indaver peut aussi utiliser ses deux fours tournants (DTO's, pour draaitrommelovens) mais dans ce cas, via l'ascenseur à fûts, donc une alimentation plus lente, fût par fût, alors que l'installation spécifique est équipée d'un système automatique d'alimentation par palette entière.
  3. Les 3 régions ont donné leur accord de principe pour, en cas de pénurie de fûts classiques pour ces déchets (fûts à section rectangulaire munis d'un système de fermeture irréversible) faire usage de fûts à ouverture totale de 60 / 120l, bien entendu avec un marquage Y pour le n° UN 3291.
  4. L'usage de ces fûts alternatifs doit encore être approuvé au niveau technique pour l'alimentation des fours des 2 installations d'incinération: chez Indaver, le système d'alimentation a été conçu spécifiquement en fonction des fûts classiques pour déchets B2. C'est pourquoi il faut vérifier les dimensions et la stabilité des palettes avec les fûts de 60/120l. Ipalle craint que les fûts cylindriques ne roulent trop vite dans le four à grille et ne soient dès lors pas incinérés complètement. Les installations nous communiqueront leurs conclusions définitives.

Concernant le marquage spécifique des fûts, tant Ipalle qu'Indaver demandent l'identification des fûts contenant des déchets relatifs au virus corona. Les 2 installations comprennent bien qu'il n'est pas évident d'exiger un tel marquage par tous les producteurs de déchets B2 et que cette mesure n'offre aucune garantie. La demande trouve entre autres son origine dans l'inquiétude du personnel quant à une contamination accidentelle lors des manipulations de ces déchets. Comme mentionné dans notre premier article, le marquage spécifique 'corona' n'est pas requis par les autorités (ni environnementales, ni ADR).

 Afin de rassurer aussi bien le personnel des collecteurs que celui des installations de traitement et indépendamment des consignes internes des hôpitaux de désinfecter chaque fût de déchet corona avec une lingette, nous proposons le modus operandi suivant:

  1. Le chauffeur inspecte visuellement le chargement et refuse de prendre en charge tout lot non-conforme (contamination extérieure visible (p.ex. traces de sang), fûts manifestement non fermés définitivement).
  2. Le chauffeur, équipé d'un pulvérisateur manuel, décontamine l'extérieur des palettes prêtes au chargement (fûts empilés et cerclés d'un film plastique) avec une solution à 1% d'eau de javel (eau de javel technique à 13%) et mentionne cette opération supplémentaire sur les documents de transport.
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