Le ministre flamand Jo Brouns se bat pour plus d'emplois dans l'économie circulaire

Le ministre Jo Brouns était en fonction depuis moins d'un mois en tant que ministre flamand de l'économie, de l'innovation, du travail, de l'économie sociale et de l'agriculture lorsqu'il a eu l'occasion de présenter ses projets en matière d'emploi lors de Work Matters, l'événement estival de Denuo.

Avant tout, le ministre a souligné que nous nous trouvons dans une période de grande incertitude en raison de diverses crises. Cette incertitude a des conséquences économiques importantes en raison de la hausse des prix de l'énergie et des matières premières. En outre, nous ne devons pas oublier le défi climatique.

Selon le ministre Brouns, tous ces défis sont aussi une opportunité. Une opportunité que nous pouvons saisir grâce à des solutions circulaires où nous utilisons les déchets comme matériaux. Nous devons donc créer des emplois dans l'économie circulaire. Heureusement, comme l'a également souligné le professeur Kris Bachus, elle augmente déjà trois fois plus vite que dans l'ensemble de l'économie flamande. 

Cependant, le marché du travail ne se porte pas bien, il est en feu aujourd'hui. Le gouvernement flamand veut faire passer le taux d'emploi en Flandre de 75% à 80%. Toutefois, seules 180 000 personnes sont au chômage en Flandre, contre 665 000 personnes inactives. Quand on sait qu'il y a aujourd'hui 400 000 postes vacants en Flandre, il est clair qu'il faudra s'occuper non seulement des chômeurs, mais aussi des inactifs.

Afin d'atteindre cet objectif, les employeurs, les employés et le gouvernement flamands ont conclu un accord qui repose sur quatre piliers.

1. Tout d'abord, le VDAB doit activer davantage de personnes. Le VDAB devra sortir de sa zone de confort et non seulement guider les chômeurs vers le travail, mais aussi atteindre les inactifs en se concentrant sur les besoins de chaque individu.
2. Deuxièmement, il convient de consacrer davantage d'efforts à la formation et à l'orientation professionnelle. Les lieux de travail flamand doivent devenir la plus grande école de Flandre et encourager l'apprentissage tout au long de la vie.
3. Troisièmement, le principe de fonctionnalité doit être appliqué. Cela peut se faire, par exemple, par une plus grande flexibilité, mais aussi par l'intégration de l'autonomie et de la responsabilité dans le travail de chacun.
4. Enfin, la Flandre doit se concentrer sur la mobilité interrégionale en attirant les personnes de Bruxelles et de Wallonie sur le marché du travail flamand. Si nécessaire, nous devrions même oser parler de migration économique.

Pour conclure, le ministre Brouns a fait référence au système du licenciement actif dans l'accord fédéral sur le travail, auquel il croit fermement. Ainsi, le licenciement n'est plus perçu comme une fin, mais comme un redémarrage.

Beaucoup de pain sur la planche pour le ministre Brouns et ses collègues !