Les plastiques cèdent leur place aux… plastiques biodégradables.

Ces derniers mois, la lutte contre les plastiques s’est intensifiée. Résultat ? Les plastiques sont largement diabolisés et doivent céder leur place. Mais quelle est l’alternative ? Nombreux sont ceux qui se replient sur les plastiques biodégradables. Mais est-ce vraiment un choix judicieux ?

Ces derniers mois, le plastique a été démasqué comme étant l’un des principaux pollueurs de notre société. Que ce soit les bouteilles en plastiques, les gobelets, les sacs plastiques ou encore les cotons-tiges… ils se retrouvent encore trop souvent et trop facilement dans la nature, menaçant notre biodiversité. Ils atterrissent dans l’estomac des animaux marins et, étant donné le long délai nécessaire à leur décomposition, ils sont sources de pollution pour les sols et les eaux.

Dans une tentative de s’attaquer au problème du plastique, diverses autorités et entreprises ont décidé de remplacer leurs gobelets, sachets et emballages en plastique par des plastiques biodégradables.

Pas de dégradation, mais une incinération

Mais est-ce que les plastiques biodégradables constituent vraiment une alternative valable ? En effet, ces plastiques sont eux aussi incinérés. Comment est-ce possible ? Parce que la biodégradation n’a lieu que dans des conditions d’humidité et de température très spécifiques. Et ces conditions ne sont pas réunies dans un compost ménager, pas même dans les installations professionnelles de compostage les plus traditionnelles. Ils ne peuvent donc pas être collectés en même temps que les déchets organiques. Pour pouvoir réellement recycler les plastiques biodégradables, il est indispensable d’avoir un circuit de collecte distinct. Puisque ce n’est pas le cas pour le moment, ces plastiques partent en incinération.

Vers une augmentation des dépôts clandestins ?

Et ce n’est pas le seul revers de la médaille. Puisque les plastiques biodégradables ont besoin de conditions très spécifiques pour se désintégrer, leur dégradation dans la nature est très lente. Ces plastiques libèrent donc également des agents perturbateurs de longue durée dans les sols et les eaux. Et puisque les gens pensent qu’ils sont biodégradables, il y a de gros risques que ces plastiques soient plus fréquemment déposés clandestinement.

Limiter les produits à usage unique

D’après Go4Circle, il serait préférable de limiter la production et l’utilisation de produits à usage unique (principalement en plastique), qu’il s’agisse de plastique traditionnel ou biodégradable. Ce problème sociétal nécessite une approche de fond tant de la part de l’industrie que du consommateur. Il faut notamment que des normes claires viennent réguler les plastiques biodégradables, en concertation avec les installations de compostage. Le terme biodégradable prendra alors tout son sens.

Maar zijn biodegradeerbare plastics wel een valabel alternatief? Biodegradeerbare plastics worden immers gewoon verbrand. Hoe komt dat? Omdat biodegradatie slechts onder heel specifieke temperatuurs- en vochtigheidsomstandigheden gebeurt. En die condities halen we niet in een gewone composthoop, zelfs niet in de meeste traditionele composteringsinstallaties. We kunnen ze dus niet meegeven met de gft-ophaling. Om biodegradeerbare plastics echt te kunnen recycleren, is een apart inzamelcircuit nodig, maar dat is er vooralsnog niet, en dus worden deze plastics verbrand.

En dat zijn niet de enige keerzijdes aan de medaille. Omdat biodegradeerbare plastics slechts onder zeer specifieke omstandigheden afbreken, gebeurt de degradatie in de natuur zeer traag, waardoor ook deze plastics langdurige stoorstoffen vrijlaten in de bodem en het water. En net omdat mensen denken dat ze bio-afbreekbaar zijn, is de kans groot dat deze plastics vaker zullen worden gesluikstort.

Volgens go4circle zou het beter zijn om de productie en het gebruik van (voornamelijk plastic) wegwerpproducten te beperken, zowel van de traditionele als van de biodegradeerbare. Zowel de industrie als de consument moeten dit maatschappelijk probleem grondig aanpakken. Er moeten onder meer duidelijke standaarden komen voor biodegradeerbare plastics, in samenspraak met composteringsinstallaties. Zodat de term biodegradeerbaar echt de lading kan gaan dekken.