priorités: logistique et communication

COVID-19: Les actions du secteur durant la seconde vague concernant les déchets COVID

Lors de la première vague au printemps 2020, la fédération a veillé à ce que des solutions alternatives de gestion des quantités croissantes de déchets médicaux dans les 3 Régions soient légalement couvertes. 

Heureusement, nos membres n'ont jamais eu à recourir à ces solutions. À cette époque, il y avait principalement un problème imminent de disponibilité d'emballages  certifiés UN.

Au cours de la deuxième vague actuelle, nos membres sont confrontés à deux nouveaux problèmes :

  1. Les institutions médicales qui n'étaient pas actives dans le traitement des patients COVID-19 en mars, sont maintenant confrontées à ce problème et ne trient pas toujours les déchets selon les règles convenues à l'époque. En conséquence, ils génèrent plus de déchets médicaux infectieux que prévu.
  2. Contrairement à la situation du mois de mars, les entreprises et les parcs à conteneurs restent maintenant actifs et continuent de produire, entre autres,  des déchets dangereux. Nos membres sont par ailleurs également davantage confrontés à l'absentéisme des chauffeurs, dû à la contamination COVID ou à la quarantaine. La combinaison de ces 2 nouveaux éléments menace de créer une pénurie de chauffeurs ADR parmi nos membres.

Directement, Denuo a pris plusieurs initiatives pour traiter les problèmes (potentiels)  identifiés ci-dessus, à savoir

  • Contacter les autorités sanitaires pour s'assurer que les règles de tri du mois de mars restent valables. Celeval nous l'a déjà confirmé. 
  • Adapter les fiches de tri par Région  à notre nouvelle identité (Denuo) pour une large diffusion auprès des fédérations d'établissements hospitaliers et de soins de santé.
  • Contacter les 3 administrations de l'ADR pour étudier une dérogation permettant de faire appel  à des chauffeurs non ADR , moyennant une formation rapide, pour le transport de déchets médicaux.

Dans l'intervalle, nous avons appris que les Pays-Bas ont des problèmes de capacité de traitement des déchets COVID (les Pays-Bas n'ont autorisé qu'une seule installation d'incinération pour ce type de déchets). Le gouvernement néerlandais a rapidement approuvé des dérogations, y compris au niveau de l'ADR, pour permettre l'incinération des déchets COVID-19 dans des sacs non certifiés UN dans les incinérateurs de déchets ménagers.

Nos deux installations agréés en Belgique n'ont jusqu'à présent aucun problème de capacité.

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