L’après-confinement : bilan dans le secteur des métaux non-ferreux
Arrivé en phase de déconfinement et de lente reprise des activités économiques et de la vie quotidienne, les autorités tentent de faire le point sur la situation du secteur des métaux. Sachant que la quasi-totalité des secteurs ont été touchés par la crise sanitaire du coronavirus, la pression est à son maximum. Dans le secteur des métaux, la plupart des activités, que ce soient les usines de production, les chantiers ou les points de collecte, ont lentement repris leur cours. Les capacités des diverses activités restent encore limitées autour de 20% à 30%.
Analyse au sein des métaux non-ferreux
- Le cuivre se distingue des autres métaux car sa demande a repris plus rapidement que d’autres métaux. Par ailleurs, l'acquisition de Metallo Group, consommateur belgo-espagnol de déchets contenant notamment du cuivre, par l'entreprise internationale Aurubis a été acceptée par la Commission Européenne.
- Le zinc : la demande pour le zinc est similaire à celle du cuivre mais l’offre disponible reste faible.
- Le plomb : a été fortement impacté par la crise à cause de la fermeture des points de collecte qui a fait chuter la collecte des piles et batteries. Cependant, le marché automobile ayant également été fermé, la demande d’alliage en plomb est également en baisse.
- L’acier inoxydable a traversé la crise de manière correcte malgré les soucis logistiques rencontrés par les exportateurs et importateurs dans les ports encombrés.
La crise sanitaire que nous avons connu a eu un impact négatif sur divers secteurs cruciaux pour celui des métaux tels que l’automobile, l’aérospatiale ou la construction. Cependant, il faudra attendre un certain temps, peut-être la fin de l’été, pour faire un point plus concret sur l’état de la situation.
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