Tout le monde à bord

L'économie circulaire a besoin de nombreux talents

L'économie circulaire. Tout le monde en parle. En conséquence, nous voyons émerger un grand nombre de beaux projets, chacun d'entre eux étant un bon exemple de travail et d'entreprise plus circulaire. La Belgique a pris une longueur d'avance au sein de l'Union européenne en mettant en place, dès les années 80 et 90, des systèmes performants de récupération et de recyclage des matériaux. Cette avance est maintenant une épée à double tranchant. En tant que précurseur, nous n'étions guère incités à réaliser de nouveaux progrès. Le résultat ? Au cours des dix dernières années, notre avance en matière de collecte et de recyclage des déchets n'a cessé de se réduire. Et pourtant, nos ambitions sont plus grandes que jamais. Par exemple, la Flandre vise à réduire son empreinte matérielle de 30 % d'ici 2030. Cependant, cette réduction n'a pas encore commencé. Au contraire.

Les portes s'ouvrent aux talents

L'économie linéaire est un pétrolier. Nous avons besoin de tout le monde sur le pont pour changer de direction et mettre le cap sur une économie circulaire. Les entreprises belges du secteur des déchets et du recyclage ouvrent leurs portes à tous les talents à la recherche d'un emploi et d'une contribution à un meilleur climat et à une économie plus robuste. 

Les diplômes ou l'expérience dans le secteur ou à un poste similaire sont de moindre importance. Notre secteur s'intéresse principalement à l'attitude et au talent inhérent : si l'attitude est bonne, vous pouvez commencer immédiatement et vous aurez bientôt la chance d'apprendre des tâches plus complexes ou de prendre plus de responsabilités. Ceci dans un environnement de travail avec une grande diversité de collègues et de tâches, et dans un travail qui contribue à un meilleur environnement et par extension à une meilleure société. Un travail qui est également à l'épreuve du temps, car la fermeture des cycles de vie des matériaux ne fera que gagner en importance. En recyclant, nous économisons des émissions de CO2 et rendons notre économie moins dépendante de l'importation de matériaux et de matières premières de l'étranger.

Chaque maillon a son rôle à jouer

Les différents gouvernements de notre pays mènent une politique active pour mettre le plus grand nombre de personnes au travail. Nous soutenons donc le ministre flamand Brouns dans son ambition de faire passer le taux d'emploi de 75% à 80%, entre autres en menant une politique d'activation approfondie. Nos entreprises sont désireuses de relever ce défi par le biais de l'orientation professionnelle, de l'apprentissage tout au long de la vie et de l'accent mis sur l'employabilité. En outre, les entreprises belges du secteur des déchets et du recyclage s'efforcent de rendre notre secteur plus diversifié et inclusif, notamment par le biais du projet Women in Recycling

Les recherches de Kris Bachus, directeur de recherche à la KULeuven, nous montrent également que les résultats sont là. Le secteur du recyclage et de la gestion des déchets reste un moteur net pour l'emploi : l'emploi dans le secteur des déchets et du recyclage en Flandre a augmenté de 16 % entre 2008 et 2020. Le nombre d'emplois a augmenté pas moins de trois fois plus vite que la moyenne de l'économie flamande (5,8%). Des emplois locaux, qui créent de la prospérité et du savoir-faire en Belgique.  

Les partenaires sociaux ont une responsabilité partagée dans ce domaine. Denuo se réjouit que de nombreuses entreprises travaillent en partenariat étroit avec les syndicats et les services de l'emploi pour attirer de nouveaux talents et permettre aux talents existants de se développer davantage. 

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